L'Acupuncture

La pratique de l’acupuncture aurait été introduite en Europe au début du 16ème siècle, mais ce n’est qu’au XXème siècle qu'elle a connu une réelle diffusion mondiale. Elle est devenue la branche de la Médecine Traditionnelle Chinoise la plus reconnue en Occident. Le 16 novembre 2010 elle a été inscrite au patrimoine culturel immatériel mondial de l'UNESCO.

Qu'est-ce-que l'acupuncture ?

Valérie Le Go - Acupuncture

L’acupuncture se base sur une approche énergétique et holistique, la prise en charge du patient se fait dans sa globalité : son symptôme et ceux associés, son vécu, son psychisme, son environnement socio-culturel et professionnel.

Selon la pensée médicale orientale, elle agit sur le Qi (l'Energie) qui circule dans le corps par la voie des méridiens. Des aiguilles insérées à la surface de la peau stimulent des points d’acupuncture précis afin de régulariser le Qi ainsi que des fonctions physiologiques, organiques et psychiques ciblées.

En termes occidentaux, on pourrait dire que cela permet de renforcer les processus d’autorégulation et de guérison qui se mettent normalement en mouvement lorsque l’organisme subit une agression (causée par un virus, un stress, une blessure, etc.).

Il existe une cartographie détaillée des points d’acupuncture et des méridiens ainsi que de leurs rôles pour rétablir la santé et l’équilibre du patient.

Législation et acupuncture en gynécologie-obstétricale

Valérie Le Go - Acupuncture

En 2008 le code de la santé publique a étendu le champ de compétence de la sage-femme à la pratique des actes d'acupuncture.

L'arrêté du 2 novembre 2009 fixe la liste des diplômes permettant l'exercice des actes d'acupuncture par les sages-femmes et précise: « seules les sages-femmes titulaires d'un Diplôme Interuniversitaire d'acupuncture obstétricale sont aujourd'hui habilitées à pratiquer des actes d'acupuncture. »

Les sages-femmes titulaires de ce diplôme peuvent ainsi proposer à leurs patientes une alternative aux traitements médicamenteux sans danger pour le bébé. La pratique de ces actes est néanmoins limitée par leur champ de compétence, notamment aux soins dispensés aux femmes dans le cadre du suivi de la grossesse, de l'accouchement, des soins post-natals ou dans le cadre du suivi gynécologique de prévention.